Mathilde et Hassen

mars 29, 2013
Romain
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Photographier un mariage est une chance: vous rencontrez (beaucoup) de nouvelles personnes, élégamment habillées, dont 99% sont contentes d’être photographiées, lors d’une journée où la bonne humeur est de mise, journée qui finit toujours pour les convives devant une belle table et un excellent repas, dans des endroits magiques… Un beau métier !

L’obligatoire inconvénient de ce beau métier est que le photographe n’est pas un invité, mais un prestataire, qui travaille, reste concentré pendant le marathon physique que représente pour lui le mariage et fait tout pour rendre correctement ce qu’il a vu d’une des journées les plus importantes de la vie des mariés: le mélange des genres étant impossible, il faut choisir, pour avoir un résultat de qualité ou non !
Mes clients sont conscients de l’importance du reportage photo, le seul témoignage pouvant dans le futur raviver des souvenirs rongés par le temps, à l’inverse des couples qui prennent un photographe sans regarder son travail, juste histoire d’avoir des photos, bonnes ou non, pour une bouchée de pain, parce ce qu’il le faut…

A titre personnel et entre parenthèses, quand je vois des prestataires du mariage à table, avec les invités qui sont chers aux mariés, alors qu’ils sont payés pour être là, payés pour TRAVAILLER, c’est un non-sens et quelque chose d’inacceptable, gênant et impossible pour moi ! Je l’indique toujours à mes clients qui réagissent régulièrement avec surprise à ce propos. C’est un de mes principes…: chacun sa place, point !
Et être invité et pouvoir être vu par des inconnus comme un prestataire qui prend ses aises en étant à table, niet, no, nein, non !

Ajoutez le rapport financier toujours délicat entre amis, tout travail méritant salaire… Autre parenthèse, j’en profite pour rappeler que photographe de mariage est un métier certes passionnant, mais un métier tout court, pas accessible au premier cousin possesseur de réflex numérique, n’en déplaise à ceux qui pensent que c’est l’appareil qui fait la photo.
Ajoutez une pincée de stress supplémentaire inhérent au fait de couvrir le mariage de proches…

Tout cela fait que je n’accepte jamais depuis que je suis pro, je dis bien JAMAIS, de couvrir le mariage d’un couple d’amis ou de ma famille qui me solliciterait… Je suis même parfois à la limite d’être soulagé d’être déjà pris à la date pour laquelle on me sollicite, car je n’ai pas à expliquer tout cela et à éventuellement vexer ces couples.
Par chance (décidément celle-là…), on ne m’a pas encore dit « on t’invite à notre mariage, mais tu amènes ton appareil bien sûr…!! ». On oublie ce côté-là, je n’ai que des proches et des amis de valeur !

Et que dire du bonheur d’être invité à un mariage ?! Une proportion infime des mariages auxquels je me suis rendu ! Profiter des gens que l’on ne voit peut-être plus du tout ou rarement, du beau temps, du cocktail sous des tonnelles ou des arbres centenaires, d’un groupe de talentueux musiciens, du repas, de la soirée dansante parfois et bien sûr de sa compagne adorée, pour reparler du faible rapport invitations/prestations, le samedi en solitaire étant la tradition des week-ends du photographe de mariage !

Aux règles et autres principes des exceptions, non ?

Quand Mathilde et Hassen m’ont demandé de couvrir leur mariage par l’intermédiaire d’Emilie, ma compagne et grande amie de longue date de la future mariée, le choix a été délicat: ils m'(nous)invitaient à fêter leur union et me sollicitaient pourtant comme photographe, à une date où j’étais disponible !
La réponse habituelle était déjà prête, jusqu’à ce que trois aspects de leur mariage inversent la vapeur…
Le premier, un mariage musulman. Je n’ai JAMAIS couvert de mariage musulman !!!
Le deuxième, un mariage de tradition indo-musulmanne. Je n’ai JAMAIS couvert de mariage de tradition indo-musulmanne !!!
Le troisième: qui dit pour eux mariage indo-musulman dit l’Ile de La Réunion, lieu de naissance de Hassen et lieu de vie de sa famille. Je n’ai JAMAIS,vous avez deviné, couvert de mariage à la Réunion, d’autant plus que je ne suis jamais allé à la Réunion !!!

Deux jours de festivités, un premier traditionnel/religieux et un deuxième comme j’ai plus l’habitude d’en couvrir en métropole. D’où les doubles préparatifs et tenues vestimentaires que vous verrez dans ces quelques photos.
Immanquable, n’est-ce pas ? Je n’ai pas pu résister, photographier est doit rester mon plaisir !

Je tiens solennellement à remercier Mathilde et Hassen pour l’occasion unique qu’ils m’ont donné, leur confiance, leur amitié, leur humour et leur gentillesse. A remercier leurs adorables familles et amis qui m’ont accueilli et accepté comme photographe et invité, qui nous ont fait découvrir leur île magnifique et leurs fabuleuses traditions, dont celle qui m’obsède pour ceux qui me connaissent, la nourriture !
La courte semaine passée sur cette île restera gravée très très longtemps dans ma tête !

Suivra d’ici deux ou trois ans (vu le rythme!) un article avec une série de photos sur l’Ile de la Réunion, quand je me serai décidé à finir de les retoucher ! (oui la flemme me submerge j’avoue, parfois…)

En attendant, je vous laisse découvrir les quelques prises de vues de ce mariage hors du commun !


Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen Mathilde et Hassen
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